Évangile selon Saint Luc
Juif de la diaspora, Luc passe sa jeunesse dans la grande et cosmopolite métropole d’Antioche. Il y bénéficie des enseignements de haut niveau qui y sont dispensés, aussi bien en araméen qu’en grec et en latin ; trois langues dont il aura une parfaite maitrise et dans lesquelles il acquiert ses grades, à la fois comme avocat et comme médecin.
C’est en raison de cette dernière qualification professionnelle qu’à l’issue de ses études, ses maîtres l’envoient à Jérusalem ; lui donnant pour mission d’enquêter sur les miracles que l’on attribue alors à Jésus.
Sa conversion se produit à l’occasion de ce voyage et en particulier de sa rencontre avec deux des apôtres qui ont le grec pour langue maternelle et partagent donc un peu sa culture : Philippe et André. C’est grâce à eux qu’il peut se mêler à la foule des disciples et faire son enquête tout à loisir, en interrogeant « les principaux collecteurs et les témoins des miracles ».
Après la Résurrection, on le retrouve sur le mont Tabor. André l’a convié au grand rassemblement que Jésus a convoqué et dans lequel sont rassemblées les trois générations de ses disciples : « les 12 » qui sont ses apôtres, « les 72 » qui forment le corps des prêtres et « les 432 » qui sont les diacres. C’est dans cette circonstance, et en lui imposant Lui-Même les mains, que le Seigneur ordonne Luc dans ce dernier groupe. Il peut alors être intégré au petit cénacle de six disciples qui accompagneront André dans ses missions.
Et c’est après la mort de ce dernier que Pierre le détache auprès de la Vierge Marie, dont il va un peu devenir le secrétaire, chargé de consigner par écrit le collier de ses mémoires. … mémoires de l’enfance, mémoire de la Passion-Résurrection …
Nous proposons ici une lecture commentée de plusieurs textes tirés de l’Évangile de Luc. Ils correspondent aux Dimanches de l’année liturgique.
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